Le site Web de la CFE nous prévient d'emblée :
La Caisse des Français de l'Étranger est une structure originale spécialement créée pour les français résidant à l'étranger. Elle permet aux expatriés d'avoir, quelle que soit leur situation, la même Sécurité sociale qu'en France à des tarifs très compétitifs.Mais qu'appellent-ils des tarifs très compétitifs ? Pratiquent-ils la même arnaque que la SS pour les Français de France, à savoir de mauvais remboursements et une extorsion de fonds proportionnelle au salaire ?
Eh bien, non. Quand on regarde les cotisations, elles vont de 200 à 500€ par mois, ce qui est encore cher par rapport aux assurances privées, mais n'est pas confiscatoire comme les cotisations d'insécurité sociale que l'URSS annexe française impose.
Pourquoi la sinistre SS vole-t-elle moins haut à l'étranger qu'en France ? La raison est simple : la concurrence.
La CFE a-t-elle du succès, malgré ses tarifs médiocres et ses remboursements alignés sur le système français ? Il faut croire que non : il y a plus de deux millions de Français (et Françaises) qui vivent à l'étranger, et seulement 70000 adhérents à la CFE. Ceux qui ont quitté la Soviétie française et choisi la liberté ne sont pas tentés par cette organisation (présidée par un sénateur, le "Sénateur des Français établis hors de France" !) qui commence par vous demander une copie de vos 3 derniers bulletins de salaire, une attestation de votre employeur, une copie de votre contrat de travail précisant le salaire mensuel (copies qui doivent être certifiées conformes), puis une attestation sur l'honneur chaque année (pas de chance pour eux, ils ne peuvent pas vérifier votre salaire pour voir si vous avez changé de tranche).
Apparemment, le modèle social français que personne ne nous envie n'est pas exportable (d'ailleurs la CFE elle-même n'applique pas les règles idiotes du "médecin traitant" ou de "l'euro forfaitaire") ! Une confirmation de plus que ce modèle est inéluctablement voué à disparaître - mais le Titanic n'a pas sombré en quelques secondes.
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